Le besoin de critiquer
Depuis les réseaux sociaux, les conversations animées entre amis, sont devenues un déversement public de frustrations, de critiques et d’étalage de « chialage »; les plate-formes comme Facebook, twitter, et autres outils informatiques, que j’ai utilisées, permettent ce genre de défoulement. Bien sûr, je trouve qu’il est enrichissant d’avoir une opinion et de l’exprimer, mais après avoir écouté l’autre et avoir fait une certaine analyse de la situation.
Ça s’appelle un échange.
Il est évidemment nécéssaire de s’impliquer et d’échanger, mais le besoin de « chialer », sans aucune réflexion, ni analyse, est déplorable et nuisible; l’effet de ces plate-formes est pernicieux: comme nous avons le droit d’être impolis et même irrespectueux souvent sur les réseaux sociaux, nous avons donc la permission de l’être aussi dans la vie; la colère et la frustration que les gens retenaient auparavant, par respect et par réflexion, éclaboussent maintenant sans vergogne, tous ceux qui nous entourent. Ça soulage. Et ce qui est pire, ce sentiment s’étend malheureusement dans la vie de tous les jours, l’agressivité monte de plus en plus; on entend et on réagit sur le champs, sans réfléchir, en vomissant sur les autres, sans écouter, uniquement dans le but de combler son besoin irrépressible de déverser ses émotions négatives et destructrices, comme Donald Trump sur Twitter.
11 mai 2018 à 19 h 33 min
Vous avez entièrement raison, je ne vais presque plus sur FB juste à cause de ça, le chialage pour tout et pour rien. Le manque de politesse, il n’y a presque plus de vouvoiement, tout le monde tutoie tout le monde, je regrette mais j’ai été bien élevé et la personne de l’autre côté de l’écran, et bien je ne la connait pas tout le temps personnellement. Merci à vous M. Zouvi pour vos textes.
11 mai 2018 à 19 h 42 min
Merci France